C'est ma quête il est vrai, mais déjà être dans la chaumière de l'homme sage quelle fulgurante progression.
"On part tous avec des questions différentes mais on revient avec la même réponse"C'est bien simple dénué de tout ce qui est illusoire, les vrais questions te viennent, qui suis je et "qu'est ce que je fais là ?"
Et tu glisses vite fait vers les grandes questions existentielles, et ma foi retourne le problème en tous sens , peu importe ton
orientation spirituelle (même si tu la crois inexistante): la réponse est la même.
Mais le courage c'est de rester et de ne pas le faire.Lorsque tu vis tant de bonheur dans la simplicité, la rencontre de l'autre dans la plus grande sincérité, la beauté de la nature qui te traverse,
vivre la vie en ce qu'elle a de plus beau, et tout les jours c'est plus fort, plus magique en fait :
tu visLe courage est alors de ne pas le faire.
Le chemin n'est pas terminé et continuera dans la vie.En blaguant, j'avais dit aux amis: "je garde mon sac jusqu'au Cap Finistere , si la mer s'ouvre c'est que mon chemin n'est pas terminé"
Lors de mon arrivée le Cap était plongé dans un brouillard à couper au couteau, pour moi c'est un signe je n'ai jamais vu le bout du chemin,
donc il continu dans la vie. Mon regard a changé, le retour est difficile, mais j'essaye de rester étanche et de ne pas m'imprégner de nouveau
du néfaste de notre société
Je suis parti trois mois, la première moitié je suis resté seul, le premier mai j'ai collé Joseph et Yvon, on en parle sur leur blog
http://seppyvoncapfinisterre.blogspot.com/Joseph a pris dix jours de repos à St Jean de Pied de Port. Et en Espagne il y a vraiment beaucoup de pélerin donc pas mal de contacts,
mais l'on marche malgré tout, souvent seul. En Espagne Jean-Pierre et Maurice nous ont rejoint.
Pour le chien physiquement très dur les premières semaines, en portant ses chaussures qu'a 50% il a usé les semelles.
Il était devenu vraiment très protecteur au niveau du sac et devenait limite dangereux, de plus sa présence me fermait beaucoup l'accès au gîte
vu la taille du bébé je comprends !!!
Husky ne restes pas sur le cul, Saint Jacques m'a fait un énorme cadeau :
En traversant une ville j'avais aperçu deux gars, et lorsque je suis allé réserver
mon ticket de bus à Santiago, je suis tombé sur eux, nous avons consommé beaucoup de bières.
Un échange merveilleux deux mecs vraiment sympas, qui me disaient autant de kilometres faut les faire t'as du en chier,
et qui ne comprenait pas l'admiration que je leur portais.
Je te mets leur site, tout et relatif, le plus dur c'est vraiment de partir, lorsque l'on est dans le truc, on continu et ça roule.
http://www.handreves.com/ On parlera de tout ça prés d'un feu de camps c'est une bonne idée, le fait de naviguer change notre point de vue donc notre regard,
et le Camino c'est un peu ça.