Bonjour
Mes humbles conseils et constations de canoë ou canoë bivouac avec mon chien. En espérant partager ou vous aider dans votre pratique !
La bête :
Garm, type labrador, 32kg. 3 ans et toujours un peu foufou. Adore l’eau.
Les premières fois :
Nous l’avons mis assez vite dans notre canoë sur terre. A 5 mois environ, passage à la pratique. Au début, on lui mettait son tapis (il avait adopté un vieux pouffe pas étanche) dans le bateau. Ce n’était pas pratique mais il y allait. Après, on a laissé tombé l’idée, il venait sans souci. Seul problème au début, il était tellement fan des aventures sur île qu’il avait du mal à revenir dans le bateau après une pause. Même les friandises pour chien étaient moins alléchantes qu’un bon embâcle à fouiller…
Assez rapidement, on s’est rendu compte que le souci c’était surtout gérer la charge du canoë pour un bivouac d’une nuit, à 2 + chien, à bord d’un Old Town 158. Le chien ne saute jamais à l’eau mais, curieux, a du mal à rester posé. Il va pas mal de droite à gauche. Difficile à gérer, la bête prenant du poids…
Ensuite, un meilleur canoë :
Le Prospector 18 fut un très bon choix. On a plein de place pour les bivouacs, et plein pour le chien. Le roulis est plus agréable sur ce bateau, la stabilité secondaire étant très bonne et je dirais même confortable. Je pense que c’est vraiment le genre de question à se poser avec un chien un peu turbulent : puis-je compter sur mon bateau ?
En navigation :
- Tout seul lui et moi, Doudou est très calme, très attentif et observateur. Un bonheur !
- Dès qu’il y a plusieurs bateau à l’eau, son instinct de protection est mis à rude épreuve : il apprécie peu de ne pas voir tous les équipages à proximité…
En été :
- Sur l’eau, je lui mets souvent de l’eau sur la tête : le noir ça chauffe beaucoup ! Pose baignade obligatoire toutes les 2h.
- Le sable, qui peut devenir très, très chaud, peut brûler les coussinets, plus fragiles qu’il n’y parait. Les coussinets « morflent » aussi beaucoup lors des séances de grattage de sable pour débusquer… un éventuel animal souterrain qu’il ne trouve jamais. J’ai même déjà vu qu’il se brûle la partie la moins velue des cuisses à force de se dorer au soleil… Veiller à ce que toutou-crétin aille un peu à l’ombre…
- L’eau potable pour moi n’est pas un problème : il boit beaucoup, mais délaisse systématiquement l’eau potable pour l’eau de mes rivières. Heureusement que la qualité n’est pas exécrable… Il boit directement du canoë, pendant la navigation.
- Malgré toutes ses précautions, l’été dernier il m’a fait ce que je pense être une sorte d’insolation. L’été prochain, je teste l’ombrelle accrochée au joug de ¾, ne rigolez pas…
- Pensez à prendre des tire-tiques. Une année, j’en ai enlevé plusieurs dizaines après une seule nuit…
En hiver :
- Il ne peut pas s’empêcher de se baigner. Le poil a beau avoir la réputation d’être imperméable chez les labra, il lui arrive ensuite de frissonner une fois de retour en canoë, en position statique… Autant dire que sécher le poil est mission impossible… J’en ai vu des chiens morts de froid à l’OCF cette année, également… Attention donc.
Autre :
- Mon chien a une tendance à beaucoup se dépenser la journée en canoë sur les îles
- MAIS, il a aussi tendance à manger un peu moins que d’habitude (déjà que son appétit n’est pas débordant)
- ET il fait beaucoup moins de sieste que d’habitude et SURTOUT la nuit, il guette et veille énormément. Question d’instinct je pense ! Bilan : après 4 jours de bivouac, le monstre va passer 2 jours sans quitter son panier une fois revenu à terre… le repos bien mérité du chien qui a veillé sur son maître incapable de se gérer lui-même, c’est bien connu.
Améliorations :
- Je l’ai déjà dit, je vais tenter d’adapter une petite ombrelle au canoë
- Comme il dort dans la même tente que moi / nous, on pense en trouver une plus grande !
- En canoë, je cherche à fixer / coller un revêtement antidérapant sur le fond du bateau, le chien glisse un peu et les griffes marquent un peu le Royalex (au prix que ça coute ! Salopard !).
- J’essaye de lui apprendre à pagayer, mais pour l’instant c’est mission impossible.
Mer 19 Nov 2014 - 20:01
, j'ai déjà fait aussi avec mon gros torok ( un malamute d'alaska de 55 kilos) , je comprend ce que tu veux dire quand il change de position dans le canoë 