relevé d'une périssoire

Voici la méthode que j'ai utilisé pour effectuer le relevé d'une périssoire. Il s'agit d'une méthode inspirée de celle décrite dans le livre Restaurer, entretenir les bateaux en bois publié par le Chasse Marée il y a quelques années. L'avantage est qu'il n'est pas nécessaire de dessiner grandeur nature les formes pour en refaire le plan.

L'idée consiste à reporter sur un gabarit perpendiculaire au bateau différentes lignes issues de points extérieurs au bordé. Un repère ou une dimension permet de reproduire le profil.

Un chemin est composé de règles de maçon reliées entre elles et mises de niveau. Le bateau est positionner par rapport à ce chemin. Un support mobile est ensuite positionné à intervalle régulier, il parcourt le chemin. Une feuille de relevé, fixée dessus permet de recueillir les informations par l'intermédiaire d'une cornière prolongée d'une pointe en plexiglas.

Les données sont ensuite retranscrites dans un logiciel de dessin ou graphiquement à la main.

Il s'agit d'une méthode (parmi d'autres) pour effectuer un relevé et certains points sont à améliorer en particulier :
réduction du poids du support
prévoir une fixation autonome de la cornière et l'intégration d'un système de mesure
simplification de la feuille de relevé

Voici quelques photos ...

Bel effort, félicitations. Aucun relevé n'existe de ces petits bateaux qui ont fait la petite plaisance française. J'ai deux bateaux d'avirons classés "inscrits à l'inventaire du patrimoine national" et je n'ai pas réussi à obtenir que quelqu'un vienne en relever les lignes, malgré un musée du bateau à 300 m de chez moi. C'est vraiment à chier, si les bateaux sont détruits il n'en restera rien que des photos et les deux sont uniques construits vers 1880 pour l'un et en 1913 pour l'autre par les meilleurs chantiers de l'époque, Tellier et Déperdussin, aussi constructeur d'avions dont le fameux Spad.

Félicitations Emmanuel ! bon travail, dans les règles de l'art
Yvon

cool ! c'est bien fait, minutieux tout bien caler de niveau
j'ai rarement fait de relever sur de petite embarcation, je suis plus habituer au gros canotes, même si dans le font la technique est plus ou moins la même je ne procede pas tout a fait de la même façon.

Joli travail !
Patrick, tu vois ce qu'il te reste à faire : tu installes tes canoës devant la cheminée, tu prends une bouteille de chouchen, et hop, au travail !
Toujours appliquer la devise du Président Mao : "Compter sur ses propres forces !"

Ce qui se dit en langage actuel : Compte pas sur les autres, c'est tous des branleurs !

Le chouchen est un puissant émétique qui garantit une gueule de bois monumentale pour ceux qui ont surmonté son goût de chiotte. Il est spécifiquement destiné à décourager les touristes qui viennent pourrir les festou noz de basse Bretagne et nous empêchent de nous tarter peinardement à la Kro ou à la Keken.
Il y des trucs que je sais faire, d'autres que je peux apprendre, et ceux que d'autres que feront toujours mieux que moi. Relever les lignes d'un bateau, par exemple.
Quand au président Mao, je citerai Audiard, "c'est jaune et ça n'sait pas".

Patrick, fidèle à lui-même, nous apporte une réponse claire et précise...
J'ai l'impression que tu as vécu avec le chouchen ce que j'ai connu avec le gin : un moment inoubliable, mais pas pour de bonnes raisons...

Pierre, qui n'a pas bu une goutte de gin depuis fin juin 1971, le 28 ou le 29 (les évènements qui nous marquent, on s'en souvient...).

Merci Yvon pour ces quelques explications.

Mais... je n'ai rien compris !
Faut acheter le bouquin, j'imagine. Me plairait bien de faire le relevé de la mienne. J'arrive au bout de sa restauration.
Je t'appellerai quand je voudrai m'y mettre.

Voici un exemple de relevé,

http://verguillon.free.fr/images/Sav_fR/relev_coque2.pdf


il est facile de faire mieux en utilisant un télémètre laser bon marché.

yvon

Pas pris le temps de lire encore. Enregistré... Merci Yvon.